HtmlToText
A propos ( 1 janvier, 2007 ) Bienvenue sur mon espace. Ici s’égarent des framents de tout, de vie, de rien. On aime ou on aime pas, on voyage, on s’ennuie. J’espère que vous apprécierez ces instants de lecture, Reese. Publié dans Non classé par reese Commentaires (14) -- ( 10 mars, 2007 ) Rien ne semble changer Irisés de gris-bleu, les lambeaux d’un nuage, À l’aube sont tombés quand s’est perdue l’écume, Quand la brise fut loin, effaçant du rivage Les halos émeraude embués par la brume… La pluie fine s’étend sur les corolles blanches, Comme un soupir serein au creux de ton épaule, C’est un carcan de verre où résonnent les anches D’un orgue qui s’éteint aux bruissements des saules… L’aurore étreint le froid lorsque la lunaison N’est plus qu’à ton étole une fleur incertaine… Il ne nous reste rien, quand cesse l’oraison, Que ton portrait blanchi sur la stèle d’ébène… Ça fait deux ans déjà, rien ne semble changer, Les chrysanthèmes blancs sont encore au lagon, La maison est paisible et nos enfants couchés, Ils rêvent gentiment de fées et de dragons… Publié dans Ecrits récents par reese Poster un commentaire -- ( 26 janvier, 2007 ) L’écume s’étend sur mon corps insensible Septentrion ce soir a rappelé ses vents, Récrié leurs assauts et calmé les passions. Comme si des instants, attendait le suivant, Et d’un air paisible s’en donnait possession. Il aurait pu s’étendre une écume carmin, Une ébauche dorée, un matin en approche, Rien n’aurait chancelé, ni lointains, ni embruns. Ta peau touchant la mienne est ma plus douce accroche. Dans les volutes bleus de ton souffle fragile, J’aurai voulu graver, sans encre et sans couleur, Les chimères d’un songe, une extase infantile, Tes paroles peut-être, embuées de chaleur. Mais seraient-ce des larmes ? Sur tes joues se dessine une courbe innocente En des boucles ternies, lavées de transparence. Tes regards sont vides et tes lèvres dolentes. Tu as posé un lys, j’ai sentis ta présence. Les volutes sont froids, j’ai glissé de ta peau, Je n’ai rien pu graver, tout est déjà éteint. Mes lèvres sont taries, en glace et en lambeaux, Sous la lune assombrie par son plus beau déclin. Mon linceul est de soie, c’est ta plus douce accroche, Brodé de perles bleus sous ton souffle inaudible. Un carmin s’y épanche au matin en approche Et l’écume s’étend sur mon corps insensible… Publié dans Non classé par reese Poster un commentaire -- ( 1 janvier, 2007 ) Dans ses iris azurs L’aurore est à l‘hiver, l’incarnat délicat qui s’épanche déjà, tout à l’emporte-pièce, Une agonie d’obscur que son rêve délaisse, aux encres sans couleurs, où la vie est paisible. La clameur épicée des lointains, des embruns, d’un zéphyr balayée en est tout adoucie, Quand assise à la marche, Marchande de songes, sème à l’Orient ses chimères fantasques. Il y a des visions, dans les yeux d’une enfant, qui la font voyager. Artisane du Rêve. L’aurore est à l’hiver, sa plus rare fragrance, éreintée des novas, joliment empourprées, À l‘Hilton Hotel, la rosée s’est vêtue, à la nacre fine, d’images et de senteurs. Kasbah des Oudayas, joliment engourdie, de fraîcheur animée, s‘éveille lentement, Dans ses iris azurs, au creux de son regard, et l’imagine alors emplie de sentiments. Contre les murs blanc-bleus, les ombres des Yuccas, non loin du Bouregreg et l’écume Salé, Ont un parfum d‘hier, de fleur d’orangers, d’arômes s’échappent, d’arômes s’embrasent. L’aurore est à l’hiver, le plus doux des printemps, sur nos rives ocrées, à ces heures précoces, Et dans ses yeux azurs, est un théâtre amère où se jouent les lointains qu’elle ne verra pas, Car marchande de rêves passera l’hiver, accoudée au balcon, loin des terres en fleurs, Perdue dans les dessins de ses iris azurs, et ses lèvres gercées dans un chocolat chaud. Publié dans Ecrits récents par reese Commentaires (5) -- ( 1 janvier, 2007 ) Les gelées de Novembre Aux gelées de l’hiver, sous les arceaux blanchis, Inconstant sur l’albâtre et les joncs avachis, Les brouillards chancelants de l’écharpe du soir, S’effeuillent lentement en parfums encensoirs. Au monde qui s’éveille, S’épure la clarté, Tremblante de sommeil, Des jardins argentés. Au marbre des marches, allongée à son aise, Poétesse à Novembre, admirait la genèse. Un visage, un regard, tari de gerçures, Et des lèvres bleutées que la glace censure. Les lueurs suaves Étendent leurs contours Et le sombre s’entrave Des paisibles velours. Intime de l’exquis, elle est seule rêveuse, Quand l’aurore fredonne sa douce berceuse. Gracile naïve, elle voit des chimères Dans les frasques du vent, froidement éphémère. Novembre est incompris Quand ses gels s’élèvent, Jamais nul ne s’éprit Un instant de son rêve. Car aux assauts du froid, pas de lys étoilés, Ni violettes fleuries, ni lilas dentelés. Novembre mystérieux a pourtant ses secrets, Qui sous son voile blanc, ont des charmes discrets. Et la plume s’anime, En des lettres d’étain, Animée par l’infime Et son monde lointain. Bientôt le jour se meurt en lambeaux hivernaux, Et la nuit est d’encre, satinée en berceau. Poétesse s’endort, loin des terres en fleurs, Car c’est toujours au froid que s’échauffent nos cœurs, Aux gelées de Novembre. Publié dans Ecrits récents par reese (1) Commentaire -- ( 1 janvier, 2007 ) Cinquième et clôture Les lointains où l’on peut se languir Sous un ciel déchiré en lambeaux de nuages, Les parfums s’engorgent du pesant de l’orage, De regards érodés, rongés de souvenirs, Tout au creux des lointains où l’on peut se languir. Sous le saule incarnat, les violettes sont parmes, Les rochers, anguleux, sous les frasques des larmes. Les regards s’étiolent en milliers de soupires, Tout contre ces lointains où l’on peut se languir. Dans les galbes foncés de nuages empourprés, Les chimères flânent en des rêves secrets. Les regards se perdent au sein de souvenirs, Non loin de ces lointains où l’on peut se languir. Comme si des carmins, s’envolaient des visages, Des lèvres graciles déssinées sur la plage. Comme si des iris germaient des souvenirs, Perdus dans ces lointains où l’on peut se languir. Et voilà que se nouent des lianes de regrets Sur un coeur tout au froid, chancelant et glacé, Que nos erreurs se font le sein des souvenirs Ainsi que des lointains où l’on peut se languir. Les ténèbres se font, emplissant de remords, Les digues, les jetées et les ombres du port. Pourtant lorsqu’il fait noir, s’éclairent des sourires, Si loin de ces lointains où l’on peut se languir. Publié dans De providentia par reese Poster un commentaire -- ( 1 janvier, 2007 ) Quatrième Avant que les clochers ne sonnent L’atmosphère est si douce et le ciel est d’albâtre, Sur un lac tout de glace où s’envolent rougeâtres, Les reflets de patins, tout au blanc des cytises. C’est l’hiver en flocon et tout se cristallise… Sur un banc d’ébène, je te vois te languir, En regards azurés, en émois, en soupirs. Ma tendre céleste, tu parais si fragile, Poupée de porcelaine aux allures dociles… L’atmosphère est si douce et le ciel est d’albâtre Quand au loin résonne une étrange mélopée. La clameur fiévreuse nous ravit en son âtre. La calèche se fige en tes yeux chamarrés. Tu t’échappes déjà des massifs et des fleurs, Et sous tes pas fuyants, s’étiole mon cœur Publié dans De providentia par reese Poster un commentaire -- ( 1 janvier, 2007 ) Troisième À fleur d’ivresse Tout contre les angles de délicats brisants S’éteignent ardents les nelumbos poupre-sangs. La brume se meure en almandins chamarrés, Aux chrysanthèmes en fleurs posément argents. Il se teinte en l’éther comme un rouge dantesque, Et le Saule rayonne de verts arabesques. Demoiselle est ce soir si jolie et si pure, A la vêpres fanée, tout au bath de l’obscur. Comme ancrée en son cœur la douleur des martyrs Fait des larmes séchant le plus doux des zéphyrs. Une rose à la main, un visage tendu, Et au fond de ses yeux, un espoir éperdu… Une fresque innocente, aux jolis carminés, Où s’enfuient aux vents les élans de mousseline Dans la neige et la brise, où dansent en l’échine, Les boucle